Frédérique, propriétaire du Comptoir Lunch

Présentation de Frédérique, propriétaire

Laissez-moi me présenter à vous en toute transparence et honnêteté. Je vais vous raconter comment est né le Comptoir Lunch. Qu’est-ce qui m’a poussé à vouloir embarquer dans cette folle aventure et quel chemin j’ai suivi pour y arriver. C’est une histoire de rêves, de défis et de détermination, où chaque étape a été façonnée par mon amour pour la cuisine, et mon désir de partager des saveurs authentiques. Suivez-moi alors que je vous emmène dans les coulisses des débuts. 

 

1. Au coeur d'une famille d'entrepreneurs

Native de Drummondville, plus précisément de St-Cyrille-de-Wendover, je viens d’une famille où l’entrepreneuriat a toujours été au cœur des discussions. J’ai vu mes parents partir de rien et travailler d’arrache-pied pour atteindre à leurs objectifs. Depuis toujours, j’ai eu ce grand désir en moi de concevoir une idée, de la concrétiser, de la mettre en œuvre et d’en vivre.

2. Mon premier emploi en restauration

J’ai eu la piqûre pour la restauration à l’âge de 15 ans lors de ma formation pour l’ouverture de l’ancien St-Hubert Express de Drummondville, où j’ai été retenue parmi des centaines de candidats. Par la suite, j’ai gravi les échelons et gagné quelques prix pour mon rendement et mes performances. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est à quel point la qualité est importante pour la chaîne et que la standardisation des produits est remarquable. J’ai réalisé que ce que j’appréciais le plus, c’était l’absence d’ambiguïté et le fait que les clients sachent à quoi s’attendre, quelle que soit la succursale qu’ils fréquentent.

3. Mon parcours en hôtellerie

J’ai poursuivi mes études collégiales en technique de gestion hôtelière au Collège Laflèche de Trois-Rivières. J’ai énormément appris lors de ces 3 années d’études en passant par l’organisation d’événements, les ressources humaines, la gestion des stocks, les bases en finance et en comptabilité, en marketing, en cuisine, en service et plus encore. Je me voyais diriger de grands hôtels ou même de posséder ma propre entreprise spécialisée dans la gestion d’événement.

Par la suite, j’ai accumulé quelques années d’expérience dans le domaine hôtelier, notamment au Quality Suites de Drummondville, où j’ai également élargi mes compétences. Étant un plus petit hôtel, nous avions l’opportunité de toucher à plusieurs départements. Vers l’âge de 22 ans, j’ai ressenti le désir d’explorer le fonctionnement d’un grand complexe hôtelier. J’ai donc décidé de partir vers l’Ouest canadien, où j’ai travaillé pour les hôtels Hilton, perfectionnant ainsi mon anglais. Bien que j’aie adoré cette expérience, il me manquait toujours ce petit quelque chose qui fait que même si je me donne à 110% au travail, je n’arrivais pas à combler en tant qu’employé.

4. Une idée folle

Cela faisait plusieurs années que l’idée un peu folle d’avoir mon propre petit café, spécialisé dans les soupes et les salades, cheminait en moi. Je savais que j’avais un talent pour ces deux éléments, mais il y a une différence entre recevoir des compliments de la part d’amies et en recevoir de parfaits inconnus qui franchissent le seuil de ton établissement et y adhèrent. Bien que j’aie toujours aimé cuisiner, j’ai toujours pensé que je ne finirais jamais par posséder un restaurant à cause des heures de travail, du stress et la gestion qu’une telle entreprise exigeait.

Et pourtant, me voilà maintenant propriétaire d’un restaurant qui emploie une vingtaine de personnes toute l’année. Je répète toujours qu’il faut être un peu fou et naïf pour se lancer dans l’ouverture d’un restaurant. Je le crois encore, mais si je n’avais pas eu cette naïveté à l’époque, rien de tout cela ne serait arrivé.

De la passion à la persévérance

Mes parents ne comprenaient pas vraiment mon concept et se demandaient si c’était quelque chose qui marcherait à Drummondville, mais ils m’ont toujours dit : » Le pire qui pourrait arriver, c’est que ça ne fonctionne pas, et à ce moment-là, nous serons là pour toi». Bien que l’échec n’a jamais été une option pour moi, il était rassurant de savoir que je ne serais pas laissé à moi-même si jamais les choses tourneraient mal. Je n’avais pas de plan B, c’était ça et c’est tout. Je le savais et j’ai foncé! Malgré les nombreux défis rencontrés au cours des six dernières années, je suis toujours passionnée par ce que je fais. J’aime les gens avec qui je travaille, j’aime notre clientèle, j’aime notre centre-ville, j’aime redonner dès que j’en ai l’opportunité, j’aime apprendre et j’aime transmettre. C’est vraiment un métier de cœur, et comme ma mère me l’a toujours dit : « Dans la vie, il faut faire ce qu’on aime et non avoir un emploi qu’on n’aime pas, mais qui est payant. Ensuite, l’argent et le succès viendront. On passe plus de temps au travail qu’à la maison, alors il est important d’être heureux au travail ». Je compte transmettre les mêmes valeurs à ma fille, parce que je ne me vois pas faire autre chose en ce moment! 

Frédérique Richard

Propriétaire et conceptrice du Comptoir Lunch 

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